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louisianecheznousautres
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11 août 2013

louisiane

daltonettes les quatre soeurs Dalton...

derrière chez nous (2) vue de mon balcon

plate of car  ma plaque numéralogique, en français s'il vous plait

my car eh oui une instit' en chevrolet... ici, ça l' fait

maison luxueuse maison louisianaise....

Mardi 22 juillet 2013

 

 

En partance pour les States, canicule sur la Cannebière,

Marseille ou Marsella : Gare St Charles, deux mouettes escortent notre bus jusqu’à l’aéroport, elles volent en gracieuses arabesques au raz des vitres,

Puis mini-aéroport, une bande de jeunes savoyards qui se marrent, décollent pour Madrid…. Avec des skis de descente… ????

Ce sont des compétiteurs qui s’offrent un trek à Ushuaïa…

Madrid : aéroport gigantesque, ultra neuf, sous un toit en vagues de lattes de bois, des étages et des sous-sols, un métro automatisé,  sans conducteur, pour relier ses terminaux entre eux.

Esta ? T’as pas ? Visa pour les states ? On est touriste ou on n’est pas….

Quatre bonnes sœurs - dignes des quatre frères Dalton - avancent sur mon jeune tireur d’élite; ici la chrétienté est partout, y a même une chapelle pour les voyageurs en transit…

Mais quand on n’a pas de bol, je vous dis, c’était écrit…. Des dizaines et des dizaines de vols annoncés, tous à l’heure, sauf un seul…. Le notre ! 2h35 de retard affiché…
Et le préposé American Airlines, espagnol 100% pur jus de sangria, qui débite si vite un anglais guttural-mitraillette « back to back » ou « bag to back » me répète-t-il à l’envie… Mais que me veut-il celui-là avec mes sacs ? Rien compris. Marre de pas comprendre, finis par faire « oui, oui » de la tête… pour faire ma blonde en Espagne, à la recherche désespérée de ses bagages…. en transit…. Ben forcément, personne ne m’avait dit que les valises continuaient sans moi…. Bon sang, mais c’est bien sûr, pourquoi étions-nous donc les deux seuls boulets à attendre nos valises ? Hum ?

Et comment on va choper notre dernier vol, avec 2h35 de retard, à la correspondance à Dallas ?

Magic Spell, je vous dis, « express connexion » ils appellent ça, chez American Airlines, et vous pouvez courir, grimper et laisser les valises en transit encore. Ben voyons, on n’a que ça à faire, nous demain, entre, chercher un logement, y emménager, passer mon permis, inscrire mon fils à son école, faire les courses et acheter ma voiture, ou plutôt l’inverse, c’est mieux. Je me disais aussi qu’aller à l’aéroport, à la recherche de mes valises, ça manquait à mon emploi du temps de glandouille.

M’enfin, blonde, certes, mais pas folle la guèpe ; avais pris soin de ne strictement rien laisser en soute, qui ne soit urgent (prises et rechargeurs électriques) ou précieux (papiers importants) et avais gardé une tenue de rechange au cas où, avec moi…

Finalement, atterris à 19h sur un aéroport immense, pour redécoller à 20h30, ça le fait… avec des baskets, quand même.

Et ma première sensation américaine, une hôtesse vient à moi, me demande si je suis Mme….LIEDJEOUR ?

Moi, '"ben non, ah si en fait", faut s’habituer… et on vous donne la fameuse « express connexion » pour griller les files d’attente, monter ses valises, qu’il fallait enregistrer en bas, remonter encore avec, mais les déposer avant la sécurité, remonter en courant pour se faire scanner comme un article au supermarché. Aller à un autre guichet,  moins bondé, revenir prendre un train pour le terminal désiré, tout ça à 45°C, avec une guitare dans le dos, une Xbox et un ordi en bandoulière. Ju assure, ouvre l’œil et pied alerte. Une jeune fille bien sympa en partance pour Atlanta, nous suit en talons hauts. Elle en bave plus que nous.

Merci Claudius, pour les voyages, t’as raison, faut toujours des baskets. OBLIGATOIRE.

Et finalement : on arrive en avance à l’embarquement pour Lafayette, avec un gentil Stewart originaire de là, et qui nous parle français. Ah oui, parce que des français, depuis Marseille, on n’en a plus vu un seul.

Heure locale à l’arrivée : 21h40 soit 7 h de plus en France : 4h du mat’. On a un peu piqué du nez deci de là entre cinq repas (on a mangé tout l’après-midi en vol, c’est dingue !). Pas aussi fatigués que je ne redoutais, et la famille M au complet nous accueille, petit papier à la main, avec ma Superviser en personne ! Waouh ! Et les valises sont là ! Nikel !

Il fait chaud lourd et humide, comme sous les tropiques, les oiseaux chantent à tue-tête et les lotissements sont déprimants de conformité, tout à l’identique, gazon bien rasé, on est dans l’Amérique qui pense pour vous, même les clôtures sont standard… Aucune tête ne doit dépasser, ça fait harmonie-monotonie. Moi ça me fait marrer, quand tout le monde pense et fait tout pareil, c’est forcément louche dans notre esprit d’irréductibles gaulois !!! Mais jouons la comédie, nous sommes immigrés, in the dream of the american way of life ! Welcome! En tout cas ils sont, pour la plupart charmants, ça change de nos stations touristiques-arnaquant-le-client-sans-même faire sembant.

 

 

Mer 23 juillet


waouh!! trop cool! le premier jour



Beaucoup de bol, vraiment nos hôtes sont sensas, leurs mômes adorables, et heureusement qu'ils m'aident.


J'ai trouvé un appart à Peppertree! top! avec piscine, salle de muscu mais surtout logement tout équipé, magnifique pour 995 $ par mois tout compris, j'ai même lave-linge sèche linge, micro onde, four, cheminée, et deux salles de bains!


visite médicale finie, demain driving licence!!!!


il fait lourd, chaud, humide, mais ça va, j'étais préparée!!!

 

jeudi 24 juillet

 

j’ai vraiment du bol, je vais vite,

j’ai eu mon permis ce matin,  mes résultats médicaux demain, même si j’ai eu un mal fou à traduire et expliquer vaccin anti « coqueluche ». Merci le web !

 

 

Premier dimanche… à faire des courses, ici les supermarchés sont ouverts toute la nuit, tous les jours, tout le temps. Hallucinant, tu peux t’acheter des œufs déjà écaillés. Les carottes sont déjà épluchées, Tout est archi simple, efficace pour le client qui est roi. Pas le salarié, qui bosse n’importe quand.

Bon ils ne connaissent ni la crème fraîche, ni le fromage… mais tu as des laits aromatisés à n’importe quoi.

Quand tu ouvres un compte en banque, on te demande si tu veux Mickey ou Donald en effigie sur la CB … je vous jure que c’est vrai. Et ils rigolent pas du tout. 

Personne ne dépasse la limitation de vitesse et chacun s’arrête à tous les stops, quasi invisibles sans bande blanche au sol. Les feux sont situés après les carrefours, comme les panneaux de direction, du coup  : tu rates le carrefour…

Le voiture avance toute seule (automatique) et toi, tu dois juste l’empêcher d’avancer en cas de danger.

Les conducteurs téléphonent ou textotent au volant, sans vergogne.

 

 

Trois jours à Baton Rouge,

Intenses, forts, fous. Des gens attachants, fascinants, tous ayant voyagé, d’une grande humilité, et aussi beaucoup de boulot mais toujours dans la bonne humeur. J’ai eu beaucoup de rires, c’était très chouette. On se sent portés, car la solidarité est très active. Du coup, on va se retrouver à trois voisines et collègues dans le même complexe d’appartements, à co-voiturer aussi pour aller au boulot.

 

Allez retour à la maison pour continuer beaucoup de démarches encore (internet, inscription école de Julien, dossiers école, et y en a !!!et acheter ce qui manque encore chez nous)

On a quand même eu le temps d’aller au grand rassemblement de tous les indiens d’Amérique, danses, chants et costumes, énorme show à l’américaine.

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