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louisianecheznousautres
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22 décembre 2016

je ne veux pas faire la tête en 2017!

Je veux croire qu’en France un(e) président(e) peut, comme CORREA en Equateur, sauver le pays en moins d’une décennie. Comment ? Simplement en refondant la constitution et répartissant équitablement les richesses nationales : il a foutu le FMI dehors, et refusé de payer la part de dettes injustes.

Bon ok Rafael Correa n’a jamais fait profession d’être politique, jamais choisi d’être président, il était prof d’éco, et se retire en 2017. Il est catho et socialiste…. Et défend les pauvres et Mr tout le monde.

Ben moi j’aime bien ces hommes non programmés, mais parachutés tout en haut de l’Etat par hasard (tant il en est) comme Claude l’Empereur ou Henri IV et qui s’avèrent au final les meilleurs leaders…

 

Oui je sais, le Fion,  je lui ai délibérément coupé ses deux L, pour ne plus le voir s’envoler dans les sondages d’opinion. Que le fion retourne et reste dans son trou. C’est vrai, c’est beau la Sarthe.

 

Sans être forcément  d’accord sur tous les sujets, je crois que nous réagissons de la même façon : on ne peut vivre heureux au milieu d’une marée montante de misère ou de gêne. On ne peut vivre content quand des ouvriers qui défendent leur emploi sont condamnés à de la prison ferme. Surtout quand de puissants personnages restent impunis. On n’aime pas baisser les yeux quand on voit notre pays à la remorque des États-Unis d'Amérique entrer dans la logique de guerre tous azimuts. Ou quand la France doit demander la permission d’adopter son budget à de cruels bureaucrates à Bruxelles. Nous ne supportons plus qu’on se paye de mots avec la République et ne voir partout que des monarques, petits et grands, usent du pouvoir comme d'un privilège personnel. Monarchie présidentielle, richesses produites par le travail de tous accaparées par une poignée d’oligarques, inégalités révoltantes, communautarisme haineux, l’argent maître de toutes décisions, non, ca ne peut plus durer. Nous nous rebellons. Notre vote peut profondément changer le cours des choses. Sinon quoi ?

L’action collective  est notre  force. Nous allons affronter d’acides campagnes de dénigrements et de falsifications, des flots d’argent, des pluies de sondages improbables, un concert médiatique permanent pour faire de cette élection une nouvelle fois une comédie personnalisée sans perspectives. Tout sera fait pour nous écarter du seul but qui nous motive : permettre à chacun de mener une vie vraiment humaine, libérée de l’angoisse du lendemain sur une planète respectée et dans un monde pacifique. Une utopie ? Non, c’est le seul projet raisonnable compte tenu de la situation actuelle et du futur qui nous est annoncé. On peut y parvenir. Cela dépend de nous. Nous ne nous laisserons pas voler l’élection la plus importante de notre pays. Nous ne voulons pas permettre qu’elle se résume à une nouvelle comédie de querelles superficielles entre gens qui, de toute façon, appliquent les mêmes politiques et adoptent les mêmes mœurs monarchiques dès qu’ils sont au pouvoir. Choisir entre la peste et le choléra. Et les gens bien, ceux qui pensent et se désolent qui désertent les urnes. NON !

Les malheurs dans lesquels s’enfonce le pays ne tombent pas du ciel. Ce sont les résultats concrets de politiques froidement décidées. Elles sont menées au service de la finance dans toute l’Europe, sous la main de fer de la Commission européenne, en application des traités européens imposés aux Français par supercherie ! Nicolas Sarkozy hier, avec ses gouvernements du centre, de la droite et des transfuges du PS, est coupable. François Hollande, ensuite, avec ses gouvernements PS/EELV qui ont mutilé la vie de millions de personnes, est coupable. Ils ont abaissé le pays et piétiné nos principes républicains les plus essentiels. Les deux comptent sur l’épouvantail Le Pen pour vous faire abandonner vos convictions à la porte du bureau de vote au premier comme au deuxième tour. Ces trois-là sont très forts quand tout le monde a peur. Peur de tout, et même d’eux quand le dégoût qu’ils inspirent pousse à l’abstention.   

Agir dès maintenant c’est refuser de se laisser intimider.

L’année 2017 est propice à l’action. Nous votons en avril, nos voisins allemands en septembre. Tout peut changer. Surtout que les présidents de l’Europe ont décidé de rédiger un nouveau traité européen…

Mettons-nous donc au travail. Il s’agit d’enraciner solidement notre rébellion. Car s’ils ont les millions, nous sommes nous des millions !

Il nous faut à la fois convaincre et entraîner. L’idée essentielle c’est de s’adresser au plus grand nombre de ceux qui nous entourent. Le but ?  Leur rendre le goût du futur.  

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