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louisianecheznousautres
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1 décembre 2013

ROUTE 66, Arizona et retour Vegas

Vendredi 29 novembre, lendemain de Thanks Giving

Reveil très matitudinal, pour footing sur la 66.

Il fait très frais, mais le soleil brille, tout est fait ici, pour les amoureux de l’Amérique des 50’, les belles voitures, les Harley, on sent que chacun, malgré la misère, essaie de faire revivre sa région, son passé,  son petit commerce, un peu kitch, mais tellement attachant.

Il y a des couleurs, de la récup’, de l’imagination et pas un sou en poche, mais ça reste bon enfant et on aime… C’est le soleil du sud de l’Arizona, les cactus, la poussière du désert, les roches et le sable mais c’est beau et très sympa. J’aime cet accueil juste humain, simple et à dimension humaine, on sent que leur destin leur appartient encore, et ils se battent pour une juste cause : défendre ce qu’ils aiment et que ça continue encore de leur appartenir : créée dans les années 30, la route 66 a été réhabilitée par des passionnés en 1987…. Merci l’ami allemand qui nous a reçus dans son motel à chambres à thèmes : motos Harley, Marylin, Elvis….

Prix abordables et petits pubs où on cuisine encore, c'est bien préparé et accueillant. Beaucoup plus agréable que ces grands consortiums de tourisme inductriel à très gros budgets.

PB260661

Page, lac Powell

 

PB290694

Seligman, route 66

 

PB290698

le SANTA FE vers Los Angeles, le long de la 66...

 

 

Le retour sur Végas ne m’enchante pas du tout…

scrgngngngngn...pfffff......

Préférerais revenir n’importe où ailleurs…. Mais comment peut-on aimer ce machin?

Triste, glauque, bruyant et vulgaire.

Triste comme le regard vide et absent des joueurs compulsifs,

Glauque comme ces hommes en chasse de tourisme sexuel,

Bruyant et tapageur... faire du bruit pour croire ou faire croire qu'on existe,

Vulgaire, car trop grand, trop encombré, trop tout quoi!

C'est la ville de la lumière, des néons, des animations colorées et électriques et du tout automatique, du divertissement industriel et assourdissant.

Et cette ville de lumière si voyante du ciel et du désert, est morne et sombre, vue de l'intérieur.

Dès que tu rentres dans ses casinos, ses restaus, ses hotels, c'est obscur, c'est sourd, éteint.

Comme si tout ce tapage sonore et lumineux extérieur, comme si cette surenchère de décibels, n'étaient qu'un leurre, un cache-misère d'un intérieur mortellement déprimant, malade du dedans.

la ville des paradoxes :  attirante, luxuriante, médiatique, célèbre, visuelle et visible... est sinistre intérieurement.

Las Végas est une star mondialement connue et reconnue, qui n'a rien à dire et ne pense pas.

Morbide même.

Ca me dépasse.

Tant mieux, je m’écroule et dors à l'aéroport : vertue de fermer les yeux : tu ne vois rien et le temps passe plus vite…. Fuite en avant ou chez Morphée.

Peu importe, mais être très vite ailleurs.

 

 

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