météo montagnes russes

Pas mal la maison louée par une collègue instit', sur St Charles Avenue, dans Nola.... bon certes, c'est cher, et divisé en 6 appartements, mais quand même...

Mais quel bol, le seul et unique  jour, doux et  aux routes sécures, nous sommes convoqués à Nola.

Juste avant c’était verglas et ponts coupés, juste après c’est grosses chutes de neige annoncées.

Avant : un jour de fermeture d’école

Après : deux jours de fermeture !

Conclusion : 6 jours de congés en plein janvier !

La neige ici, je veux voir ça ! Mais surtout regarder les étoiles dans les yeux des enfants qui ne l’ont jamais vue… qu’en photo.

Office de l’immigration

Beaucoup de monde : des Asiatiques, des Mexicains, mais pas un Français. La dame au guichet a besoin de ses mains (celles de Claude) mais pas dans sa face (celle de la dame), et elle veut les voir à travers l’hygiaphone, recto verso, svp!

Si par mégarde, il lui manquait un doigt ? Ou les mains sales ? Vas savoir. On me demande d’être là pour traduire, mais au moment de la prise d’empreintes, je suis refoulée dehors. Ne saurai pas ce qui s’est passé derrière la porte.

Mais, la veille au soir, on aura pu revoir des collègues de Nola, arrivés fin juillet comme moi, C’est drôle, on ne vit absolument pas les mêmes aventures ; Ceux qui sont en lycée français n’ont rien changé à leurs habitudes de travail, si ce n’est que leur dirlo US peste de n’obtenir le silence au self. Il a bien tenté mais peine perdue ! Avec 80% de français enseignants…Il s’arrache les cheveux.

Certains collègues souhaitent rentrer dès cette année, d’autres hésitent, d’autres optent pour ne plus jamais rentrer.

Pour nos propres enfants, on voit les choses différemment : certains  parents très ambitieux, d’autres plus cools, ont préféré le lycée international ou la classe d’immersion française, la classe américaine avec le CNED, en supplément.. Moi j'ai voulu l'ESL, une passerelle US pour primo-arrivants avant l'intégration totale en Classe américaine.

Julien a 13 ans, aujourd’hui, déjà. En France il fallait le freiner tant il cumulait d’activités extra-scolaires. Ici c’est le contraire. Faudra pourtant bien qu’il commence une seconde langue. Pas le choix, avant son retour.  Et s’il y a une chose dont il est convaincu, c’est qu’il veut rentrer pour continuer ses études, chez nous.