Mais biensûr..., prenez-nous pour des truffes.

Mort de rire....

Veulent encore nous faire prendre des vessies** pour des lanternes, mais ça ne marche plus vraiment leurs tours de passe-passe. Trop éculés... Reunion de la direction pour nous faire croire que la haute hiérarchie académique rajoute du boulot,  "mais ça ne vient pas de nous, vous comprenez, on est comme vous, et gnagnagna..." Tu parles, suffit de s'intéresser à ce qui se passe autour, dans les paroisses voisines, ou même dans des structures plus grosses encore que la nôtre, (et qui devraient être dans le même cas de figure que nous)... eh bien macache! Eux, on ne leur demande pas, encore et encore, de tout justifier, et tout préciser et prouver sans cesse qu'on est bien en train de bosser, qu'on est à son poste, qu'on a bien appliqué tous les ordres à la lettre et sans ergoter. Vous comprenez, des fois qu'on oserait prendre des libertés inconsidérées et qui mettrait l'autorité en état de fragilité. Le flicage à tous les étages, ça finit par me faire bien rire. Car à l'usure : les masques tombent, et les péroreuses qui se la ramènent pour s'afficher, se faire bien voir, (j'ai quand même vu, des subalternes offrir des fraises du supermarché à leur chef... Corruption déguisée, non?) et feindre de bosser beaucoup parce qu'elles traînent le soir dans les locaux, et font des ronds de jambes, tout en faillotant : maintenant, ce sont elles qui sont mal à l'aise. Car, comment prouver qu'on bosse quand ce n'est pas le cas, et que ça devient criant, lors de journées actives telles le "Grand pique-nique" (= fête des écoles), où elles passent en touristes, ou ne viennent même pas. Et aujourd'hui, je me pliais de rire, car l'autre à l'adage : "c'est pas mon problème" et qui emm..... tout le monde à prendre bien égoïstement ses aises et son temps, et nous raccourcit notre mini-moment de lunch, pour bien asseoir son petit pouvoir; eh bien aujourd'hui comme par hasard, vu que la chef fliquait ostensiblement la cafétéria... jamais la lambineuse n'a aussi bien respecté le timing. Trouillomètre à zéro. Et depuis 9 mois, qu'elle nous bassine avec son ; "Oui mais moi, vous ne pouvez pas comprendre, j'ai des élèves très jeunes, ils ne peuvent absolument pas manger aussi vite que les grands, et gnagnagna...". La preuve que si.

Enfin pour conclure, toutes ces nouvelles directives (et encore un "lesson-plan" hebdomadaire plus détaillé) pour nous rajouter encore un peu plus de pression sur la fin de l'année, je m'y attendais tellement, il y avait tant de signes avant-coureurs, que j'avais pris les devants. Et au final, j'en ai rien à carrer, car le boulot : je le faisais déjà. Et puis, j'ai réussi (si, si je suis très fière de cet équilibrisme) la prouesse de me faire oublier, ne plus l'ouvrir, ne compter que sur moi, en jouant profil bas, obtempérant rapidement et efficacement, tout en passant des messages discrets mais éloquents sur l'injustice, la partialité, la malhonnêteté qu'on nous fait parfois subir. Bon, y a qu'un truc que j'ai toujours pas résolu.... Pourtant j'y travaille activement : je ne bois plus rien, je réduis mon lunch, et je m'attelle à la tâche dès que j'ai une seconde, même sans envie, en pure prévention, et pourtant.... je ne sais pas comment m'empêcher de pisser dans les trois heures qui suivent mon repas. Je ne peux pas me retenir. Alors jusqu'à ce jour, je n'ai le choix que dans trois alternatives* :                                                                                                                   *si vous avez d'autres idées, je suis preneuse.

- Les couches?

- Y aller en cachette et en courant?

- Ou attendre le passage très hypothétique d'un clampin devant ma porte et qui accepte de garder, deux minutes, mes élèves?                                                                                                                                                                             

Mais je suis rassurée, hein? "We take care of you, you know", qu'on nous dit, mais bien sûr. Mais pas de ma vessie.**

** et la boucle est bouclée