Contraste comique

Enième animation pédagogique mathématique.

Y a que les maths qui comptent ! ahaha…

Et puis un sempiternel Power Point à la con, l’animatrice-trompette à la voix nerveusement éprouvante : voix de tête, débit rapide et saccadé, volume sonore trop fort. Quand elle s’approche à moins de 3 mètres, je souffre. Mon tympan vibre. Pauvres élèves : une année entière à raison de 8 heures quotidiennes de ce tapage, quand je ne subis qu’une seule heure et demi. Et puis, comme je m’emm… et qu’il n’y a rien de nouveau à apprendre, comme d’habitude, eh bien je regarde mes collègues. Que des femmes. Aucune fantaisie. Très collet-monté, vieilles avant l’âge, abonnement-coiffeur coupe et teinture parfaites, bien coincées, et là…. Je me marre. Nous sommes dans un lycée, et ces braves enseignantes de primaire et bien rangées, propres sur elles, et bourgeoises respectables, sont assises, cul et coudes, à des bureaux d’élèves criblés de dessins de bites-couilles-fesses-vulves et autres croix gammées et j’en passe… Le contraste est comique. Des maths pour petites lunettes à strass et du sexe cracra tout autour. Les hormones des lycéens travaillent bien. Mais qu’est-ce qui travaille donc ces braves dames autour de moi ? Aucune idée…Je serais lycéen, en tout cas, et même en manque, elles ne me feraient pas rêver…