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louisianecheznousautres
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10 août 2021

j'accepte.....

J’accepte de plus avoir le droit d’aller au restau, au café, aux bals, au théâtre, aux festivals et au cinéma,

j’ccepte même de ne plus avoir le droitr de manifester dans la rue,

j’accepte de ne jamais avoir de promotions, de palmes académiques, de considération.

J’accepte de ne pas avoir de poste fixe, faire mon boulot sans aide ni soutien, de mon mieux comme je le crois, sans forcément que ça plaise, mais toujours dans l’intéret des enfants,

j’accepte d’être seule, car ne pouvant plus parler avec les miens,

je renonce à la solidarité collective, parce que les humains m’ont tant déçue que j’en ai fait le deuil, moi qui aimais tant le contact humain et rendre service à chacun.

J’accepte toutes ces injustices et décisions liberticides parce que je ne suis pas une terroriste, ni une vraie activiste virulente et que toute seule, je ne peux pas grand chose…

En revanche…

S’il y a bien une chose et une seule, sur laquelle je ne céderai jamais…

C’est ma libre pensée.

Et je ne laisserai personne m’imposer ma façon d’être, ni de gérer ma santé.

Personne n’est à ma place; ni ne vit ce que je vis.

Je n’emmerde personne, que personne ne vienne m’emmerder.

Je ne coûte guère à cette société, je me déplace à vélo, ai accouché chez moi à l’ancienne, ne boit ne fume ni ne prends de médocs, ne consulte quasiment jamais, limite au maximum mes déchets et mon empreinte carbone,

mais si je cède un peu en apparence, sur ce que décide cette dictature,

je garderai toujours ma libre pensée,

et je dirai ce que l’ai à dire, quand je le jugerai utile et important,

je ne me tairai pas par peur, et ferai comme je l’entends dans le strict respect des autres et en toute cohérence.

Laissez-moi penser comme, et ce que je pense.

Car à vouloir encore plus restreindre mes libertés, vous obtiendrez tout le contraire de ce que vous désirez. Vous y êtes déjà assez bien arrivé…

Je n’avais aucune intention de rentrer en résistance ou m’opposer…

J’étais prête à me laisser faire, pour la paix…

Mais vous avez persisté, insisté, harcelé, intimidé, imposé… C’est foutu, vous m’avez perdue. Rien que pour votre acharnement à me faire céder…

J’ai horreur qu’on me force la main. C’est un principe de base. Rien que pour cette attitude autoritariste, je refuse et ne coopère!

Je ne céderai jamais. Jamais…

 

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