Un 8 mai où l'on n'a pas la paix en somme
C'était le 8 mai et on bossait... eh oui, notre armistice : ils s'en battent l'oeil avec une patte de cloporte enfarinée. D'ailleurs aucun gamin ne savait ce que 1945 marquait comme fin... Bon, par contre on a eu droit au "Boys ball."... Ah, tout ce que j'aime : les petits garçons déguisés en jeunes mariés ou traders à costar-fausse cravate (le noeud est déjà tout fait et une patte métallique sert à cliper le tout dans le col de chemise). Les mamans en tenues de soirées et talons-hauts viennent défiler, pour danser avec fiston. Mais biensûr le bal ne dure que 44 minutes-chrono, l'après-midi. Et le matin.... faut bosser.... avec le micro qui vous interrompt sans arrêt d'un sirupeux..... "Excuse-me for this interruption....." et les garçons qui flippent grave suite à l'annonce, car on leur dit qu'ils doivent impérativement se présenter avec maman, au bal à 12.30 avec le carton d'invitation.. Alors ceux qui ont laissé à la maison, ou confié à maman : le fameux Cesam, ne pensent plus qu'à ça, et ruminent..... au lieu d'écouter le cours....
Ce n'est plus un microphone, ni même un porte voix : ce sont tous les reseaux sociaux existants, c'est le bouche-à-oreille le plus rapido qui soit qu'il faudrait : juste pour crier :
"Please, please, let us do our job, just do our work.....!"
A l'instar du "Labor day", ou du "Martin Luther King day", on ne pourrait pas avoir un :
"Diet-conneries day", qu'on nous laisse un peu tranquille, non?