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louisianecheznousautres
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11 septembre 2014

Qu'une histoire de grosses légumes tout ça, en somme!

Ici faut jamais lâcher la patate et surtout ne pas se prendre le chou...

C'est ce que je conseillais aujourd'hui à une toute nouvelle collègue (qui pourtant a de la bouteille) et qui craque après deux mois, ne supportant plus leur hypocrisie congénitale, leur absurdité viscérale, et leurs ordres incohérents.

Faut pas penser ici! On vous l'a pourtant déjà dit, combien de fois? Hum? Moi, je me marre de plus en plus... parce que je ne suis plus du tout impressionnée, par leurs rapports, leurs convocations, leurs menaces infantilisantes, leurs gros yeux  "C'est pas bien! Tu vas te faire gronder"... et le dress code gnagnagna, on peut voir l'extrémité de l'épaule à la connexion du haut du bras... Y FAUT PAS. Et le genou? Hum le genou qui dépasse sous la robe? C'est non! Et le téton qui se devine sous la chemise, alors là : sûrement pas! Je suis devenue aussi con qu'eux : je lis scrupuleusement les régles et les lois, et je les leur retourne en plein pif. Ah non, chère madame, j'ai attentivement lu le réglement intérieur : il n'y a strictement rien d'interdit sur la chemise avec le jeans. C'est juste le tee-shirt BANAL qui est interdit avec le jeans. En revanche le tee-shirt super-héro débile, ou celui de l'école, là c'est autorisé... mais pas exclusif ni obligatoire.... Donc je porte mon jeans avec une chemise classique, sans logo, mais avec pins de Lafayette. Comme ça, je peux leur rétorquer que l'académie est bien représentée.... en mini-broche! Et bien moins moche que leur tee-shirt neuneu.

Et que dire de la prof de sport qui est absente.... Donc les élèves sont privés d'activité physique. Je ne tourne pas longtemps autour du pot : "On va en faire quand même les enfants!". Et c'est parti! Manque de pot : la grand chef "number two" nous voit. Fait sa grimace de poisson pas frais, et me dit d'un ton pointu :

- "Vous n'êtes pas sensée faire sport, Madame!"

Je ne me démonte aucunement et lui réponds :

- "Certes, mais les enfants sont privés de la prof, mais aucunement de la matière! Donc je supplée."

Un tantinet déstabilisée, elle contre-attaque :

- "Mais vous dérangez les autres classes!"

Je botte en touche (avec mon air niais de blonde crédule) :

- "Oh!? Mais alors? La prof de sport aussi dérange les autres classes? Et tous les jours en plus..."

Là, j'ai bien cru qu'elle allait avaler son dentier, elle est passée du noir eben au vert pomme...

On commençait de plus en plus à se croire dans une cour d'école (ça tombe bien : on était en plein dedans) "Et gnagnagna c'est mon père, le plus fort, c'est moi qui ai raison, et toi t'as tout le temps, rien que tord, et nananère!"

Ne sachant plus que rétorquer, elle m'a jeté un :

- "Oui mais vous, vous touchez le mur de la classe voisine, que vous dérangez!"

Alors j'ai commencé à avoir un peu de compassion, avant sa crise d'apoplexie, j'ai cessé de la titiller, et je lui ai lancé, sur le mode local et rieur :

- "No problem, I'm leaving the place, it's irrelevant to disturb my colleague!" et je l'ai plantée là. (Jouant toujours les blondes qui ont compris le message à moitié)....Partir, mais ne pas arrêter le sport, non mais... et on a continué derrière le bâtiment, en prenant soin, en cas d'interruption hiérarchique, de faire officiellement  : "un exercice mathématique kinesthésique", et surtout pas du sport intelligent. Ah non.

Conclusion : Faut toujours ouvrir un parapluie, c'est comme en politique, les tropiques...(ça tombe bien, en ce moment, chaque soir : il pleut tout le temps)

 

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