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louisianecheznousautres
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19 mai 2015

C'est tout eux.

Le ou la cajun : c'est beaucoup d'humour et infiniment d'amour. Ils aiment sans retour, donnent sans compter, se marrent tout le temps, prennent la vie du bon côté. Philosophes, patients, ils peuvent tout perdre sans s'effondrer après chaque ouragan, ou chaque inondation. Tout reconstruire sans râler; ils savent accepter leur sort sans ruminer, ils savent devenir riches en partant de rien, sans rien changer pour autant à leur comportement. Simples, sincères et bons, ils ont une foi intacte et un optimisme que j'aime. Ils m'ont transmis ce cadeau fabuleux, ce bonheur de vivre au fond du cœur, ils m'ont offert leur joie, leur art de vivre, leur façon de voir et d'appréhender les choses bonnes ou mauvaises. Je crois qu'ils m'ont encore plus ouvert l'appétit de vivre et cette joie d'être que je pouvais avoir avant de les connaître. Ils m'ont montré que lorsque tu te sens à ta place, connectée avec la terre, avec la vie, quand tu es juste dans cette confiance; alors la vie te sourit. Quand je leur dis, "Je voudrais tellement vous rendre quelque chose en retour!", ils répondent : "Mais pourquoi faire? Ca ne sert à rien, on n’a pas fait ça pour ça. On n'attend rien, on donne parce qu'on aime donner. On est comme ça et puis on t'aime bien.". Et ils vous conduisent, vous invitent, vous offre le gîte et le couvert, vous raconte tout ce que vous voulez savoir, et ils vous offrent des cadeaux vous demandent comment vont-ils faire maintenant sans vous et pleurent même votre départ prochain... Comment peut-on passer à côté de tels gens? Comment les ricains anglo-saxons ont-ils pu mépriser de si belles personnes? Et avoir tout tenté pour leur nuire... C'est dingue.

Et des exemples de ces héros, il y en a tant : ce couple devenu millionnaire du jour au lendemain quand une réserve de pétrole fut découverte sur leur terrain. N'ont quasiment rien changé à leur vie, étaient déjà à la retraite, alors ne l'ont dit à quasi-personne, et ont cherché discrètement un peu partout des gens dans le besoin, et leur ont donné des sous anonymement. J'ai croisé de simples bougres, sans tralala, modestes, et simples, voire timides et effacés, qui sont en fait de vrais philosophes, de grands sages, qui ont tout compris à la vie. Parlent peu et aiment beaucoup. Des femmes de 70 à 90 ans qui en paraissent toutes 25 de moins, et rigolent et rayonnent comme des gamines et plaisantent tout le temps. Des belles personnes tout simplement. Que j'aime ces gens!

 

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Commentaires
L
Heureusement il y a du bon dans tout ca. Ceux qui laissent la violence de la societe leur glisser dessus comme l'eau sur les plumes d'un canard.<br /> <br /> Et ca c'est bon.
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