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louisianecheznousautres
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10 août 2021

message de détresse d'une pompière

Témoignage d'une femme pompier.
Ce soir je pleure.... Je pleure mon pays... Je pleure la liberté... Je pleure l'avenir de mon enfant... Je pleure mon métier... Je pleure mes 20 ans de carrière... Je pleure ma passion... Je pleure....
POMPIER je sors de mon devoir de réserve pour crier ma détresse... Pompier: depuis l'âge de 7ans je voulais le devenir... et pourtant en 1987 des femmes chez les pompiers il n'y en avait presque pas... On riait de moi quand je disais le métier que je voulais faire... Et pourtant...
Au prix de beaucoup de sacrifices, d'efforts, de préparation ,de doutes... 20 ans de carrière... 20 ans de bonheur à donner tout mon coeur dans mon métier... A risquer ma vie pour protéger celle des autres... dans un feu... au bord d'une route , sur l'autoroute, ou suspendue à une façade ou au fond d'un trou...
Je suis préparée depuis 20 ans à perdre ma vie pour celle d'un autre ... le matin lorsque je pars travailler, je ne pars jamais fâchée avec mon fils car je ne sais jamais si le soir je vais rentrer...
J'ai jamais hésité, jamais reculé jamais abandonné. Nettoyer des fesses souillées, parfois même préparer à manger, parler à des inconnus pour leur remonter le moral, réconforter un sans abri ou une femme battue, remettre des défunts dans leur lit après avoir tout tenté pour les faire revenir à la vie, partir sur des accidents sans savoir ce que je vais trouver dans le véhicule accidenté...
Et soudain après ces 20 ans à exercer, passionnée ce beau métier, est apparu ce virus inconnu ou presque... Et là les transports de suspicions covid se sont fait plus fréquents... Les masques sont venus à manquer... Si bien qu'on nous obligeait chaque matin de garde à les compter et à enfermer les boites sous clé... Et on s'est vu bricoler à la hâte des rideaux de plastique avec du scotch et des anneaux de classeurs pour tenter de nous protéger des contaminations éventuelles du covid pendant les transports de malades...
Lorsque nous avons eu besoin de plus de masques au début, on nous a fait comprendre que nous n'étions pas des soignants et que nous n'étions pas prioritaires sur les apports de masques... On nous a demandé d'économiser... Le jour où la prime covid a été attribuée aux soignants, on nous a dit que non, nous n'étions pas soignants, mais secouristes, et qu'à ce titre la prime ne nous serait pas attribuée... Nous avons malgré tout continué à accomplir notre mission première : protection des personnes...
Et aujourd'hui, comme aux soignants, on nous impose un vaccin que nous sommes un certain nombre à refuser, et que nous dit on ? Que le 15 septembre nous serons mis a l'écart du service opérationnel, car nous risquons nous, non vaccinés de contaminer des personnes fragiles, qui elles, pour la plupart, sont vaccinées par choix...
Ce soir Je pleure mon metier... Je pleure ma liberté... Je pleure l'avenir que je vais laisser à mon fils... Je pleure ma future précarité, car quoi qu'il m'en coûte, comme l'a si bien dit notre cher président, je refuserai jusqu'au bout ce vaccin qui m'est imposé, non pas par obstination mais par l'intime conviction que je ne dois surtout pas le faire ...
JE ME BATTRAI JUSQU'AU BOUT POUR AVOIR LE CHOIX ET CONSERVER MA LIBERTÉ DE DISPOSER DE MON CORPS COMME JE L 'ENTENDS...
Ce soir je pleure... La liberté qu'avait il y a encore peu de temps, chaque personne, de décider pour sa santé...
HIER HÉROS ACCLAMÉ - AUJOURD'HUI PARIA DE LA SOCIÉTÉ
Une pompier désespérée.
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