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louisianecheznousautres
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16 mars 2015

Niveau des écoles

Rencontre de MICHELLE, une Prof US et cajun, la cinquantaine, enseigne le français au lycée. Elle a trois enfants adultes et étudiants, qui sont tous allés en classe d'immersion française. Puis, à 7,8 et 10 ans, pendant un an, ils sont partis avec elle en Belgique. Elle avait obtenu une bourse du Codofil, pour y bosser. Elle m’avoue qu’à leur retour ses enfants avaient un tel niveau scolaire qu’ils s’emmerdaient gravement à l’école américaine. Et qu’elle avait été incapable de les aider en maths en Europe… beaucoup trop dur… Elle comprend donc parfaitement la crainte de mon fils, de partir plus d’un an de France, et de ne pas pouvoir retrouver le niveau du collège de Vallon ensuite. Mais merci, merci, il va bien et bosse comme un chef! Il a eu raison de rentrer.

Tout ça pour dire, que les français râlent et critiquent tout le termps tout ce qui les touche de près, mais ne voient jamais qu'ils ont encore une école de qualité, même si on n'est plus les meilleurs pour enseigner l'orthographe... tout le reste compte aussi... La liberté pédagogique fait peur aux parents et aux petits chefs, mais c'est le gage de la qualité (même si un ou deux guignols se démarquent dans les profs). Il y a eu aux USA, il y a quelques années, une directive qui imposait à tous les profs, en même temps et au même niveau, d'enseigner la même chose exactement sur la même durée. Chaque prof, dans sa classe, devait actionner un minuteur pour commencer et finir sa leçon, à un horaire imposé. Ils ont tenu quatre ans... Fallait quand même oser... Ce n'était plus de l'éducation et de l'enseignement, c'était le travail à la chaîne, et la cuisson en cuisine industrielle...

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