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louisianecheznousautres
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24 avril 2015

International Festival, one more time.

Rien n'a changé par rapport à l'an dernier. Malgré nos avis de festivaliers...Beaucoup, beaucoup trop de décibels, même les groupes locaux habituels paraissent moins bons, dans ce tapage généralisé. On dirait que cette grande fête de la francophonie et de la musique, victime de son succès commercial, a perdu son âme. Nul ne s'y retrouve, on ne reconnait plus rien, ni personne. Mais surtout, on souffre terriblement : c'est fatigant, bruyant, on ne peut pas danser : trop compressés que nous sommes, dans la foule compacte. Il y a des écrans géants, des enceintes énormes et empilées les unes sur les autres : le TROP. Trop de gens, trop de bruit. C'est une pompe a fric, sous des airs de fête populaire gratuite : tout se paie : ton parking, ton pins-souvenir. (Etrange, zont pas pensé a vendre des boules quies, se feraient des c.... en or). Et l'alcool coule a flot tandis que les festivaliers viennent davantage pour se montrer ou draguer, que pour gouter la musique, qu'on n'entend même plus d'ailleurs. J'ai croisé beaucoup de connaissances et amis cajuns, danseurs ou mélomanes qui se sauvaient, abrutis par le bruit. Et une bonne connaissance New Yorkaise, non francophone, mais habituée des jams et des parquets de danse, bourrée comme une huitre, tentait de me convaincre que le français est inutile et que je ne savais pas bien parler ma langue. MDR. Et de se vanter que l'espagnol est bien plus indispensable.... Je lui ai dit que je devrais sûrement aller me pendre, car enseigner une langue qu'on parle mal.... et que lui n'avait rien à foutre dans ce berceau de français de souche... Rien compris à la culture et à l'histoire locale... Si l'alcool fait rejaillir notre vraie identité... le pauvre...


Mais le pompon revient à une pseudo-star du zydeco impubère, au Quotient Intellectuel vraisemblablement inferieur a la température annale. Le gars est arrivé dans un nuage de fumigène, pour nous toiser à 10 mètres de haut, sur une scène-ascenseur, et se prendre pour un dieu, ridicule sous ses grosses lunettes noires, et sa gestuelle approximative. Je me suis dit intérieurement : "Toi mon gars, t'as intérêt à être un virtuose de l'accordéon, sans quoi tu passeras pour un double-con". Bon, il jouait pas mal, mais juste pour l'esbroufe, et nous montrer combien il montait bien ses gammes. Absolument aucun intérêt. On s'est tous tirés. Vivement le Crawfish Festival, le WE prochain, bien plus rigolo!


Zachary Richard nous a éblouis avec les petits de l'immersion française, de beaux textes, une chouette scène, bien trop éphémère. Et le collègue, maître de chœur, frétillant comme un bambin, réalisant un vieux rêve, face à des milliers de spectateurs. Marrant.

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Commentaires
L
Je vois que certaines choses ne changent pas.<br /> <br /> Et le star system seduit aussi les cajuns, apres tout pourquoi pas, s'il y a des cretins pour y adherer...<br /> <br /> Bisous et profite des ecrevisses!
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